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I LOVE JANE AUSTEN

I LOVE JANE AUSTEN

Tout sur Jane Austen, sa vie, ses oeuvres...


Extraits de Raison et sentiment

Publié par ilovejaneausten.over-blog.com sur 6 Mars 2010, 13:17pm

Catégories : #Raison et sentiment

marianne1.jpg« Marianne ne pouvait exprimer son bonheur autrement
que par des larmes. Des comparaisons étaient inévitables,
inévitables les regrets, et sa joie, quoique aussi sincère que son amour pour sa sœur, était telle qu’elle ne pouvait lui donner ni entrain, ni parole. »

(Chapitre 49)

« Il y avait maintenant plus de deux mois que les demoiselles Dashwood étaient à Londres et Marianne était de plus en plus impatiente de partir. Elle soupirait après l’air, la liberté, le calme de la campagne ; et il lui semblait que, s’il y avait un endroit, un seul, où elle puisse se trouver bien, c’était Barton. Elinor n’était guère moins désireuse d’y revenir, mais était seulement moins portée à un retour immédiat, à cause des difficultés d’un aussi long voyage que Marianne n’envisageait pas. »

(Chapitre 39)

« Elinor l’observait de la façon la plus discrète possible ; elle aurait essayé de la consoler et de lathompson-ss-2008-hug.jpg tranquilliser davantage si Marianne ne lui avait demandé avec toute la violence d’une personne à bout de nerf de ne lui parler pour rien au monde. Dans cet état, il valait mieux, pour elles deux, ne pas prolonger leur tête à tête. L’état d’esprit de Marianne ne lui permettait pas de rester un moment de plus dans sa chambre après qu’elle fut habillée et comme elle avait besoin, à la fois, d’être seule et de changer perpétuellement de place, elle erra dans la maison jusqu’à l’heure du breakfast, évitant la vue de tout le monde. »

(Chapitre 29)

« Sans se cacher de la famille, sans s’enfermer systématiquement dans la solitude pour éviter tout le monde ou rester éveillée toute la nuit pour s’abandonner à la méditation, Elinor trouva que elinor.jpgchaque jour lui apportait assez de loisirs pour songer à Edward. Elle avait mille façons, suivant le moment ou l’état de son cœur, pour réfléchir sur sa conduite et y repensait tour à tour avec tendresse, pitié ou indécision parfois et blâme. […]. Son esprit retrouvait inévitablement sa liberté, ses pensées n’étaient pas enchaînées ailleurs. Le passé et l’avenir de cet amour pouvaient lui apparaître, la captiver, et remplir sa mémoire ou nourrir sa réflexion et sa fantaisie. »

(Chapitre 19)



 
« Le temps n’était pas assez beau pour arracher Elinor et sa mèremarianne rain sense-and-sensibility stills 054 à leur pinceaux et à leur livres. Ni l’une ni l’autre ne voulurent écouter Marianne qui proclamait,
pourtant, que la journée s’achèverait en beauté et que les
nuages seraient balayés du haut des collines. Les deux jeunes filles [Marianne et Margaret, ndlr] partirent donc seules. Elles escaladèrent gaiement la pente, se félicitant de leur perspicacité à chaque éclaircie qui leur découvrait un coin de ciel bleu […]. Soudain, les nuages s’étant amoncelés sur leurs têtes, la pluie commença à leur cingler durement le visage. […] elles s’élancèrent. Marianne courait plus vite, mais un faux pas la fit tomber tout à coup, et Margaret, incapable d’arrêter son élan pour lui porter secours, fut, malgré elle, portée en avant et arriva en bas sans accident. »

(Chapitre 9)

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